Mon fils est bordeline, j'ai besoin d'aide

cemesy - Modifié par begonie le 2/09/2011 à 07:11
begonie Messages postés 85901 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 17 mai 2024 - 23 sept. 2011 à 10:37
Bonjour,
je m'appelle (...) suppression , j'ai 54 ans et un fils (...) suppression de 21 ans bordeline. Il est immature, dans l'incapacité de se décrocher de moi. Il a intégrer un centre il y a 1 mois et 1/2, il vient d'en sortir contre l'avis des médecins. Ma vie est un enfer, est-ce que des parents pourraient me donner des conseils car je suis entrain de le prendre en grippe.

* suppression des noms pour raison de discrétion
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10 réponses

begonie Messages postés 85901 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 17 mai 2024 9 355
2 sept. 2011 à 07:17
Bonjour.

" Il a intégrer un centre il y a 1 mois et 1/2, il vient d'en sortir contre l'avis des médecins "

Peut-être demander un rendez-vous auprès du médecin qui a suivi ton fils.
Ceci dans le but de lui demander de l'aide pour toi-même, en tant que mère, qui vit journellement dans cette situation difficile à gérer.

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merci, mais étant donné qu'il est majeur je ne peux avoir de rv avec les médecins qu'en sa présence. Malheureusement, je me rends compte que les malades sont pris en charge mais pas les familles, l'idée de le reprendre à la maison me rend malade
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Bjr,je viens seulement de lire ton message. je suis aussi mère d'un enfant de 21 ans borderline. Je suppose qu'il prend un traitement? ou alors comme beaucoup il le zappe...
Effectivement, il est majeur et ce sera seulement lui et lui seul qui pourra décider; moi je pense que tu devrais te faire aider en allant voir un psychologue qui (quand tu lui auras raconté ton problème) guidera dans le comportement à adopter envers ton fils.
Le mien a arrêté son traitement durant 6 mois et ça été difficile durant cette période, ns avons passé un été très difficile à l'hospitaliser à sa demande tellement il était mal... Si tu veux me poser des questions, n'hésite pas je sais qu'il y a des moments oû l'on a du mal et c'est difficile d'en parler autour de soi quand les gens ne connaissent pas réellement le problème et du coup on s'enferme. A t-il un père présent?
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je suis veuve depuis 12 ans c'est ce qui a déclenché la maladie chez mon fils. Quant à son traitement il a une injection tous les 15j il l'accepte très bien car les médicaments il ne les prenait pas. Ce qui est difficile c'est qu'il n'a aucun autonomie et est en dépendance affective permanente. Est-ce que le tien est autonome et si oui comment as tu fait ?
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Bjr, quel âge à ton fils ? Il est vrai que le mien aussi est en dépendance affective surtout depuis qu'il n'a plus sa copine. C'était un soulagement pour moi quand il était en couple. J'espère toujours qu'avec la maturité il se détachera petit à petit. Il m'appelle chaque jour, pour de simples choses, et j'ai hâte qu'il retrouve du travail (mais il est vrai qu'il ne cherche pas à s'éloigner de nous, dès qu'il aura un travail stable il veut avoir son appartement ; donc j'attends de voir comment ça se passera).
Par ailleurs, il est automne - il est vrai qu'il a passé 2 années dans un centre tout en allant au lycée - au début c'était difficile pour lui car il n'avait jamais connu l'internat - mais il était mineur et les choses étaient plus simples pour nous et il était entouré d'un professeur pour le suivi scolaire en cas de besoin , un psychiatre, un psychologue avec des ateliers écriture et chaque vacance il était obligé de partir avec le centre pour une semaine. Bien sûr je lui parlais beaucoup de tous les côtés positifs de la situation et je pense que ce passage l'a bien aidé quand même.
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oui désolée je viens de voir l'âge de ton fils (je n'ai pas l'habitude de discuter sur les forums ce n'est que mon 2è message... j'ai pensé que d'en parler et d'avoir des messages pourraient peut-être m'éclairer sur cette maladie psychique - il y a d'ailleurs très peu de temps que je le dis de cette façon car je crois que je ne voulais pas l'admettre! de toute façon si j'en parle autour de moi je dis qu'il est dépressif car je ne veux pas qu'on lui colle une étiquette . Et toi ,ta famille le sait ? tes amis?
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merci mais je ne peux avoir de rv qu'en présence de mon fils et les médecins minimisent malheureusement la souffrance des familles face à une telle maladie. L'idée de le reprendre à la maison me rend malade
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begonie Messages postés 85901 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 17 mai 2024 9 355
2 sept. 2011 à 07:36
Tu as le droit de demander un rendez-vous pour toi-même et pour ta propre difficulté émotionnelle dans des situations comme celles-ci.
Tu as besoin d'un soutien personnel pour éviter l' épuisement.
Passe éventuellement par ton médecin habituel et demande conseil.
Tu peux aussi demander un rendez-vous dans un CMP (Centre médico-psychologique).
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j'ai déjà demandé les médecins sont formels c'est SON dossier médical et les médeciins ne peuvent me recevoir que si Cédric est d'accord. Quant au CMP j'ai rencontré plusieurs fois une infirmière psychiatrique avec laquelle j'ai pu parler de Cédric, la seule solution est un centre mais ce sont des ets en milieu ouverts et ils ne peuvent garder les jeunes contre leur volonté
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begonie Messages postés 85901 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 17 mai 2024 9 355
2 sept. 2011 à 08:21
Re-bonjour.

Ma réponse était centrée sur toi et uniquement sur toi en tant que personne en difficulté suite à une situation que tu vis comme "ingérable".

https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/forum/affich-953419-mon-fils-est-bordeline-j-ai-besoin-d-aide#4

Ceci dit : tu as le droit de consulter un(e) spécialiste dans le domaine des problèmes de stress, d'anxiété, de peur, etc... face à des situations vécues comme étant ingérables.

Pas besoin de la présence du fils, ni de son dossier médical pour demander de l'aide.
C'est un peu la même chose que pour toute personne, proche d'un(e) personne qui présente une dépendance, de graves handicaps, etc...
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crois moi j'ai déjà tout essayé le problème c'est que j'en suis arrivée à un stade où je ne supporter plus la présence de mon fils à la maison même si je sais que son attitude est indépendante de sa volonté. J'ai une fille plus jeune,sinon je partirai en maison de repos car je suis au bout de ce que j'ai pu donner. Il y a été dignostiqué il y a 1 ans 1/2 et je le tiens à bout de bras depuis 12 ans depuis le décès de son père, t'as qu'à voir
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1tibou Messages postés 40675 Date d'inscription mardi 12 avril 2011 Statut Membre Dernière intervention 27 septembre 2021 7 932
Modifié par 1tibou le 2/09/2011 à 08:39
pourquoi ne pas te tourner vers des association/groupe de personne

voici quelque info trouver:

http://acidealphalipoique.top/
https://aapel.org/
http://www.douance.be/douance-troubles-borderline.htm
www.ffapamm.qc.ca
www.ataq.org
www.personnalitelimite.org

;=)

ps j'ai mis des référence de plusieurs pays ne sachant pas d'ou tu écris
;=)
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merci
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1tibou Messages postés 40675 Date d'inscription mardi 12 avril 2011 Statut Membre Dernière intervention 27 septembre 2021 7 932
2 sept. 2011 à 08:45
de rien
;=)
et courage ses juste un pas a faire et après on est content de l'avoir fait
;=)
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Je vous comprends très bien , et me mets à votre place ; Comment faire;
Comment faire face et comment envisager l' avenir de votre garçon ;
Je ne sais pas vraiment ce que veut dire le terme bordeline , mais je devine
Sans l' appui de médecins , vous n' y arriverez pas.
Ne culpabilisez pas trop de le prendre en grippe ; inconsciemment, vous
lui en voulez de ne pas être ce que vous rêviez qu' il soit .
Vous auriez besoin d' une aide psychologique pour vous permettre de tenir
Bon courage !!
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sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 19
23 sept. 2011 à 07:44
Bonjour
Vous signalez que le déclencheur est la mort de son pere et justement, qu'à t'il été fait par rapport à cela qui est visiblement l'origine du mal?
Ce deces l'a surement déstabilisé (prise de conscience qu'on est mortel ) et c'est peut etre à la racine que le mal doit etre combattu
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begonie Messages postés 85901 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 17 mai 2024 9 355
Modifié par begonie le 23/09/2011 à 08:17
Bonjour.

Le problème c'est que le fils est déjà pris en charge par des psychiatres (il est sorti d'un centre spécialisé contre l'avis des médecins).
La problématique de ce qu'on appelle un état limite ou borderline est complexe et les psychiatres ont certainement été attentif à cet événement.
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sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 19
23 sept. 2011 à 08:26
Bonjour Begonie
Justement, c'est la que le bas blesse.... Il est pris en charge par des spécialistes (psychiatres) et le probleme de base est t'il abordé, discuter, travailler, la est la question??
C'est un probleme qu'on retrouve souvent dans les réactions des personnes faces à la mort quand celles ci n'y sont pas préparés ou que la mort est trop brutal.
La seule facon de pouvoir évacuer la douleur va etre le dénie, une protection quoi que naturel mais qui ne doit pas etre entretenu au risque de voir justement d'autres symptomes arrivées , comme la dépression, le refus de vivre, le refus de grandir , la peur exprimée de la mort se manifeste par beaucoup de symptomes, en autre la déprime car pour faire simple, à quoi bon faire si on va mourir, à quoi bon s'attacher si je risque de perdre un etre cher, ect ect
Tout devient fragile et tout devient incertain dans l'esprit de la personne qui n'a pas pu etre préparer ou tout au moins apprendre à accepter ce que la nature à fait d'incontrolable
C'est d'ailleurs valable meme pour les adultes
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begonie Messages postés 85901 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 17 mai 2024 9 355
23 sept. 2011 à 08:49
Bonjour.

" Il est pris en charge par des spécialistes (psychiatres) et le probleme de base est t'il abordé, discuter, travailler, la est la question?? "

C'est difficile d'avoir un avis là-dessus car personne ne sait ce qui se passe dans une relation psychothérapeutique. En absence de faits concret, il est impossible de se prononcer.

Mais c'est plus que probable que les problèmes de ce type ont été travaillés ou en tout cas abordés.

La personne qui souffre de ce type de problème n'est pas toujours prêt à entendre, ni à collaborer.
Si le diagnostic a été proposé par un psychiatre, c'est que ce jeune homme vit cette problématique qui est entre autres aussi caractérisé par une difficulté à collaborer.

Le problème des deuils se trouve dans toutes les situations de deuil et plus encore quand les "pertes" sont inattendues.

Ici dans la situation, il s'ajoute une problématique psychiatrique pour le fils.

Le souci de cemecy pour lequel elle pose la question est plus centré sur elle-même et là il y a orientation possible.

A+
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sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 19
23 sept. 2011 à 09:19
Absolument, si il s'agit d'elle, il y a évidement des solutions.
Cordialement
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begonie Messages postés 85901 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 17 mai 2024 9 355
23 sept. 2011 à 09:21
Oui, et c'est même important pour éviter l'épuisement.
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sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 19
23 sept. 2011 à 09:55
Je suis entierement d'accord avec vous Begonie et si la famille pouvait aider aussi en se montrant présente, ce serait un mieux également
Le soutien psychologique pour tenir le coup est indispensable, émotionnellement, c'est dificille à gérer
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begonie Messages postés 85901 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 17 mai 2024 9 355
23 sept. 2011 à 10:37
Très difficile en plus de s'occuper d'un proche.
D'où l'importance des prises en charge par des professionnels dans ce domaine.
Mais si le patient ne veut pas, il y a peu de moyens pour intervenir sauf en cas de mise en danger de la vie d'autrui et de sa propre vie.
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