Pensez-vous que les mots puissent apaiser la souffrance ?

Résolu
anonyme - 4 juil. 2009 à 15:04
 anonyme - 28 sept. 2010 à 04:55
Pensez-vous que les mots puissent apaiser la souffrance ?
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23 réponses

Je suis convaincue que les mots peuvent aider à dépasser une souffrance et la rendre constructive, et heureusement car la vie comporte forcément des soufrrances. La seule personne sur laquelle nous pouvons véritablement agir est nous-même ; les souffrances sont inévitables dans une vie, on peut choisir de s'y noyer en cotoyant d'autres "noyés" ;on peut choisir aussi de prendre de la distance, en utilisant les mots, les ressentis, et en allant vers les personnes qui en sortent grandis, cela relève du choix de chacun ; parfois plus facile à écrire qu"à faire, je le reconnais, mais s'il y en a qui y arrivent, pourquoi pas nous ?
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Mettre des Mots sur Les Maux apaisent le Mal mais ne guérissent pas . La répétition des Mots peuvent entretenir les Maux . Une échappatoire l'action " S 'interroger sur ce qui me fais vraiment souffrir :est-ce l'absence, le sentiment d'abandon, d'impuissance, le regard des autres, les non- dits.... et " Quel moyen puis-je mettre en place pour apaiser ma souffrance ?" pour passer à autre chose. Les moyens ne sont pas toujours réalisablesmais peu importe c'est la démarche qui est importante par exemple quand on a perdu un être cher et qu'on avait des choses à lui dire mais on peut toujours les lui écrire........
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tout à fait d accord avec Patric:verbaliser permet de faire sortir la souffrance être écoutée,savoir écouter lautre est bénéfique!cela permet de ne pas se sentir seule,d être soutenue!et en quelque sorte partager,alléger sa souffrance?
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Tout comme les médics soignent (plus ou moins bien, plus ou moins efficacement), les mots sont le "médicament moral" de la souffrance morale. Et si ce "médicament moral" est fabriqué par un ami, il est bien-sûr mieux adapté et plus efficace que si c'est une personne qui ne vous connait pas ou ne s'intéresse pas à votre douleur, et elle vous débite son "bla bla" comme beaucoup de psy avec leurs belles phrases pompeuses mais inadaptées... La prise en charge de la douleur, pas seulement physique, dans les hôpitaux, a démontré une amélioration de l'état moral des patients, par rapport aux patients, groupe témoin, qui a reçu le même TTT en médic, mais n'a pas reçu l'aide morale.
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Pour Nadège, je viens de connaître ça aussi. Je compatis. N'empèche, sur le coup les mots ont un effet apaisant. Dommage que ça ne dure pas...
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je pense comme Patric
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C'est possible, mais il faut avoir beaucoup d'ascendant sur la personne à qui vous les dites !
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celà s'appelle ,le soutien moral bien sur que celà aide quand se n'est pas condescendant et surtout sans "ha ma pauvre dame ," je ne supporte pas les personnes qui pleurnichent sur le sort des autres en semblant s'en regaler mais la compassion elle ,oui il faut aimer pour bien soutenir et aider quelqu'un pleurer avec elle oui ,mais pleurnicher pour se donner bonne concience ou se regaler ,NON
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Les mots, on peut les "entendre" mais aussi les "comprendre". Le plus important quand on souffre n'est pas la Parole mais la Personne près de nous. Qu'importe la valeur des mots quand l'autre est sincère et/ou maladroit ; un même mot n'est peut-être pas perçue de la même manière selon la personne bienveillante, comme pourrait le montrer une connaissance agissant spontanément et un ami proche.
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Est-ce pour parler de souffrance psychologique ou pour parler de psychologie vis à vis de la souffrance que la question est posée dans ce groupe? La souffrance quand il s'agit de douleur physique ne peut pas être soulagée avec les mots. Quand il s'agit de douleur psychologique, peut-on réellement parler de souffrance? Les mots apaisent les douleurs psychologiques, c'est peut-être le meilleur des remèdes, même si des médicaments de confort peuvent être utiles à ce que l'esprit puisse avoir accès à cela.
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Les mots ne peuvent qu'apaiser une faim de mots.
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Je ne suis pas d'accord avec Romain, les mots n'apaisent pas la faim de mots qui peut être une faim insatiable qui peut devenir souffrance que les mots ne peuvent pas apaiser. Mais certaines souffrances ne sont apaisables que dans la possibilité retrouvée de pouvoir être dans une action choisie pour les apaiser.
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Ma foi... comme vous le pensez...
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oui les mots apaise la souffrance la douleur...quand vous avez un mal être depuis votre enfance ou peut importe,que votre coeur a une plaie en permanence,il suffit d'une personne qui arrive dans votre vie avec les bon mots,tous devient beau c'est comme un rêve,on oublie pas bien sur ,mais ca vous donne tellement de bonheur.....puis la personne s'en va plus de mots la souffrance est pire......
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Peut-être parce que nous sommes tous uniques, je me permets de douter de la théorie de la "solution universelle". La moralité et les principes en vigueur aujourd'hui me rendent malade. Je ne peux consciemment pas les défendre. Je vis exactement comme un opposant au parti nazi en 1939, qui serait forcé de faire un salut qu'il déteste entre 10 et 20 fois par jour pour préserver sa famille des suspicions de la gestapo. C'est dévastateur, et j'ai bien assez d'autres affaires préoccupantes à régler. Le truc avec les "noyés", j'ai bien vu ce que ça donnait. Si je persiste à leurs côtés, c'est uniquement parce qu'au lieu de me heurter à un point de vue que je ne peux absolument pas comprendre dans la situation où je me trouve - le point de vue des personnes qui pensent s'en être sorti - je retrouve en eux ce que je porte en moi, une souffrance désagréable, certes, mais qui me conforte dans l'idée que je ne suis pas seul à la vivre. Vous comprenez ? C'est peut-être de la complaisance morbide, et je l'accepte comme telle, mais ce n'est en aucun cas une marque de mise en marge. J'ai le désir à la fois de protéger mon intégrité en refusant toute mortification de ma conscience, et à la fois de m'intégrer à la société. Seulement, si je tente de m'intégrer à la société en passant par la "porte des vainqueurs" dont vous faites partie, j'éprouverai un IMMENSE sentiment de solitude, d'incompréhension et je sentirai des pressions de tout les côtés qui me diront "Massacre ton esprit critique ! Tu dois apprendre à mortifier ton âme... On se fout de qui tu es ici... Tords ta vision, ou prépare-toi à vivre l'Enfer..." En général, c'est à ça que mènent les propos tenus par les gens les plus optimistes de ce site, voire de tous les sites (je généralise et c'est un choix mûrement réfléchi). Vous aurez constaté que, d'où je considère les choses, je n'arrive pas à reconnaître l'individualité de ces "gens optimistes". La plupart se servent de truismes éculés comme d'un bouclier contre leur manque d'esprit critique. Il y a pourtant d'autres personnes dont je reconnais volontiers l'individualité et que j'admire pour la finesse de leurs analyses, sur Copains. Hélas, ce sont justement les éléments qui les rendent si uniques qui m'empêchent de me servir de leur expérience de lé vie pour reconstruire la mienne. Un jour, par hasard, j'ai réfléchi à l'un des 10 commandements : "Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain"... Franchement, j'avais du mal à croire qu'il fallait prendre cet interdiction apparemment ridicule au pied de la lettre. Si les textes saints sont dits universels, c'est bien qu'à notre époque ils ont encore un sens. Bon... Ben, aujourd'hui, je constate quand même que c'est limite s'il n'est pas vivement conseillé de - censuré - dans tout les sens pour réussir au sein de la société. Quel rapport avec le commandement en question ? Apparemment aucun. Seulement la femme de votre prochain a été élue par lui en fonction de ses propres préférences, tout comme la vôtre devrait correspondre à VOS attentes. C'est une image, qui signifie grossomodo qu'on met tous en mesure des ébauches de solutions pour nos problèmes en fonction des expériences et des préférences qui nous sont propres. Pour en revenir à ce que j'écrivais tout à l'heure, si j'en bave à ce point aujourd'hui, c'est parce que j'ai tenté de me sortir de MES problèmes à partir de VOS solutions... Et tout ces mots que j'ai pu lire n'ont en rien apaisé ma souffrance, mais au contraire, ajouté du sel au fond des plaies mentales... Du coup, je passe par la "porte des perdus", et j'attends comme un sans papier les éléments qui feront de moi un citoyen unique parmi les autres, relativement libre de penser ce qu'il veut, mais composant de la société à part entière. Je suis passé devant un psy très apprécié dans ma région, en vain... Je sais que tant que je n'allongerai pas 120 euros par séance, je n'aurai aucun résultat, et ces moyens financiers, je ne les ai pas. La seule possibilité qu'il me reste c'est soit de vivre seul parmi ceux qui vont bien, soit d'être en famille parmi ceux qui vont mal. Et je ne supporte plus la solitude. Voilà. J'espère que ma contribution va servir un peu, au moins pour la méthode. Je ne voudrais pas que l'on croit que j'ai de la haine ou de l'amertume vis-à-vis de ceux dont le témoignage optimiste ne m'a jamais aidé. Au contraire ; je sais que vous êtes animés par de bonnes intentions pour la plupart, et que vous avez passé votre temps à essayer de nous rassurer les autres et moi, mais il y a décidément un mur invisible qui nous sépare, et qu'aucun mot ne pourra jamais franchir.
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Chacun apprend à vivre selon son vécu-propre. Personne ne peut prétendre savoir vivre, en revanche, nombreuses sont les personnes qui se sentent suffisamment en sécurité pour prétendre le contraire... La chance...
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Vous aurez remarqué, comme moi, que la plupart des gens qui prétendent pouvoir trouver une "solution-miracle" à tout vos soucis se contentent surtout de faire briller leur image... sans hésiter à vous culpabiliser au passage, en accusant l'intérêt (fondé par VOTRE vécu) que vous portez à ce qu'ils considèrent EUX comme du détail... Bref, ils méprisent ouvertement votre individualité, le fait que vous soyez unique, avec une sensibilité qui vous est propre... Et lorsqu'on vous dit que "vous vous prenez trop la tête", c'est beaucoup plus hypocrite que de déclarer :"Franchement, vous en êtes encore là ? MOI, vous avez vu comme JE suis bon ? Votre situation ne ME pose pas de problème !" Seulement, ça passe mieux. C'est de la comm. La plupart de ces gens ne se rendent même pas compte du dégoût qu'ils peuvent inspirer une fois qu'on a ouvert les yeux sur leur égotisme pathologique... Et de notre côté, on ne gagne que le sentiment d'être des sous-m... incapables de comprendre quoi que ce soit à la vie quand on les écoute.
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J'ai probablement touché un point sensible... Pardon, Gilles. J'entendais différencier la personne saine réellement de la personne lâche et atteinte préférant croire qu'elle est saine (donc, pas encore prête à se déclarer "patient")... Quand aux sous-entendus, il est vrai que j'en raffole ; ça laisse la place à tant de liberté ! Et on peut toujours plus ou moins faire de l'humour avec... En fait, ce sont ces sous-entendus qui me permettent de faire le tri entre les personnes spirituelles et intérieurement riches, et le commun insipide des mortels. J'ai de petites périodes de fantaisie, c'est vrai. Il m'arrive d'avoir besoin de "me lâcher" de temps à autres. Je ne parviens pas à apparaître aussi figé que beaucoup, parce que j'essaie de vivre au maximum, obligé de me démultiplier en personnalités différentes pour intégrer également mes états dépressifs et pouvoir prendre de la distance. Je suis vraiment déçu de constater qu'ici aussi il y a des gens jaloux, mesquins, égoïstes (le "petit moi"), qui règlent leurs différends comme des collégiens, en ayant recours à des témoignages - je le sais - factices qu'aucun autre internaute ne pourra croire ou rejeter faute de preuves matériellement vérifiables. A ce propos, pour le coup des prétendus camping-car, c'est très étrange, parce que j'ai toujours détesté ce genre d'endroits ; Sylvie Lacaze (?) doit se tromper de personne (ou faire partie de la conjuration, allez savoir...). (Bah, j'ai l'impression de perdre mon temps à essayer de me justifier face à ce genre d'individus... Moi qui voulais résilier mon inscription, je vais rester encore un peu pour suivre cette affaire. Par contre, je ne vais pas signaler d'abus,afin...) que ton intervention mesquine puisse servir de support d'étude à d'autres internautes. Merci de ta contribution quand même.
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Je me demande si vous recherchez la réponse à votre question ou le remède à votre malheur (aucun sous-entendu de ma part) : Faites vous la différence de porté entre le soutient d'un ami et celui d'un collègue de boulot ? Les mots sont vecteurs de sens, qu'en est-il de la compréhension (une prof nous avait dit que 70% d'un dialogué était perdu) ? Et par "compréhension" il faut comprendre deviner les clés ou les ferres (j'ai oubliés cette orthographe ^^) que l'on s'"offre" machinalement face à l'aide proposée et donc de l'importance de la personne en face. Désolé d'utiliser le raisonnement par le vécue, mais je préfère Reconnaitre l'attention d'un ami qu'une connaissance, das le cas où ils utiliseraient les même mots. Le regard, l'attention apportée et reconnue (dans le sens "il est sincère", selon notre propre perception) pourrait être le déclencheur d'un déclic personnel. Et si dans l'appel à l'aide vers l'extérieure (=une autre personne) on ne rechercherait pas Notre réponse (par nos propres termes, notre propre raisonnement) ? La souffrance serait aidée par Les Mots, mais en voie de guérison par nous-même (au travers d'un déclic, d'un moment soudain éclairé qui semblait ténébreux jusqu'à présent un changement dont on ne trouverait pas la source) ? Dans la détresse, la solitude est, je suppose, notre seul compagnie (vécue quelque fois dans mon cas, et une fois avec une autre personne) qui occulte, phagocyte le fait que l'on soit bien entouré (et dans le cas de ma collègue, son propre compagnon, c'est dire). Je n'avais pas essayé de balancer de pseudo-vérité pour contrer sa perte de repère. J'avais veillé par les gestes, et les mots de lui assurer une certaine présence (laquelle ? Je ne sais pas). Et ça avait marché. Zut, encore une expérience personnelle balancée comme vérité...Mais c'est pour contre balancer votre question relativement vague :o) : "les mots" = de qui (de soit en tant que réponse ?) ? Par qui ? Perçue de quelle manières ? Quelle souffrance ? Et si dans ces questions il y avait la réponse ?
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Dans mon cas, ça passe souvent par l'écrit. Décrire ce qui me fait mal en couchant des mots sur le papier me permet une certaine mise à distance, propice à la réflexion. Il y a un premier jet, je sors tout ce que j'ai sur le coeur et parfois je suis surprise de la violence de ce que je lis. Je me dis alors qu'heureusement je n'ai dit cela à personne, parce que j'aurais pu faire très mal. Ce travail me calme et parfois permet de dédramatiser. Mais le véritable apaisement vient avec le temps et la distance.
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