Déconnectée

Bonjour,


Prénom français / Nom étranger / Lesbienne

Dernièrement agressée par des flics
Dispute avec une homophobe sur un parking privé, les flics passant par là nous ont interpellées pour comprendre notre dispute. Toutes les deux alcoolisées, ils ont fait partir l'autre et m'ont demandé mes papiers. Je m'exécute.
De là, ils ont commencé par m'insulter de: "petite pute". Je leur réponds " Dommage, je suis encore tombée sur des hommes qui ne sont pas là pour me protéger mais m'embêter". Leur réponse: "Si tu le prends comme ça". A coté de mon véhicule fermé, ils me prennent les clefs, l'un monte dans ma voiture. Je lui dis: "Vous n'avez pas le droit", le second me plaque contre la voiture et le premier me réponds: "On prends le gauche". Il trouve une boulette de chite (2g.) dans un pit de tabac sur le siège passager. Le premier la mer dans sa poche, rie, m'arrache mon sac à main qu'il vise dans la voiture ainsi que tout ce qui se trouve dans mon véhicule (intérieure volant arraché, intérieur portiere etc, tabac étalé partout, les affaires dans ma voiture étalés); voiture saccagée. Pendant ce temps l'autre policier me sert fort les mains, me fait tomber, me relève, quelques bonnes claques dans la tête (je ne parle plus depuis que j'ai essayé de leur rappeler la loi).

Là le trou noir et je me réveil en cellule.
Je vois deux autres policiers. J'essaie de comprendre. Un homme est debour et une femme tape un rapport: "Yves sur la voie publique tenant des propos incohérents". Je demande pourquoi j'ai des bleus partout, que Je suis ouverte et que mon sac à main est vide ?". Cela fait 6h que je suis ici, je me sens étourdis et j'ai du mal à articuler. L'homme me répond: "Et ça a voulu l'égalité des sexes". Je regarde la femme, elle baisse la tête. Me donnant le rapport, je lui dis que je ne suis pas d'accord. Elle me demande de me taire, me dit que plus vite je signerai, plus vite je sortirai. L'homme me dit signe. Je signe, et je sors.

Deux jours plus tard, après avoir été conseillée par une amie, je me rends aux urgences.
L'homme de l'accueil a été accuiellant, l'infirmière qui m'a reçue, très compréhensive. La femme médecin qui doit m'osculter ... Je lui raconte (pour la troisième fois) ce que j'ai vécu. Elle me demande ce que je veux. Je lui dis que j'ai besoin d'être examinée (j'ai du mal a bougé les doigts, mon poignet est abîmé, mon pied droit a un très gros hématome, comme mon molet, ouverte au coude, à la cheville, je suis griffée au visage ect. Rien de très grave mais il y a des traces) et que je désire un rapport. En insistant elle me demande de retirer mon pantalon, de me tourner pour me dire que je n'ai rien dans le dos. Je lui fait remarquer que je n'ai pas retiré mon tee-shirt. En la fixant et en lui disant ou j'ai mal, elle me fait passer une radio et fait un semblant de rapport que je lui ai dicté. Elle a écrit: "A la demande de ..., Mme dit que ..., je constate un bleu ici, un bleu là". Il manquait la plupart des hématomes et en aucun cas les faits que j'ai vécu ont été relaté.



Il y a un an et demi, j'étais en couple avec une femme faisant le double de ma force (je suis très fine; 50kg pour 1.74cm).
Un soir en ville, on avait bu (et oui, l'alcool ...) fete de la musique 2015. Apres quelques heures elle commençait à etre dégradante (se mettre en soutien gorge dans la rue, faire des bious à tout le monde, se frotter à des hommes). Je lui ai dis que nous devions rentrer. Nous sommes parties, sur la route nous nous sommes disputées verbalement. Je lui ai dis ce que je pensai d'elle (je n'ai pas été sympa) et elle s'est getée sur moi pour me faire taire. Elle m'a molestée de partout finissant en m'etranglant tout en me frapant au visage sans s'arrêter. Je ne pouvait plus respirer. Elle a cessé lorsque j'ai réussi a capter son regard.
Cinq jours plus tard une amie m'a emmenée chez les flics, voyant mon état ils m'ont dit qu'il ne voulait pas prendre ma main courante mais que j'étais obligée de porter plainte. Je ne l'ai pas fait. Je suis allée chez mon médecin généraliste; elle m'a demandé de me déshabiller entièrement, à pris des photos et un rapport détaillés. Elle m'a envoyée aux urgences pour des examens. Sur place, les medecins m'ont gardée plusieurs heures; il voulait que je parle, que je porte plainte, qu'on ne devait pas laisser passer des injustices, que je vois leurs conseurs psy pour m'aider ect. Je n'avais qu'une envie c'était qu'ils me laissent tranquille.


J'ai vécu beaucoup d'autres choses étranges. Des vols, un viol, enfance moyennement gaie avec un père malade et violent. Des injustices au travail lorsque je commence à réussir. Des opérations (tumeurs dans les seins = guerrie / genou cassé / mâchoire, yeux opérés) ect.


Je ne veux pas jouer les calimeros ! Loin de là. J'ai toujours continué d'avancer, de travailler, de profiter de mes amis, de m'amuser, d'aider, de partager, de rire et de créer, de voyager (4 fois, en France dans
6 regions différentes).

Aujourd'hui ...
Depuis il y a trois semaine (cette "agression" de personne représentant la loie) ...

Je suis déconnectée.
Je suis dans cette région depuis deux ans.
J'ai retrouvée une amie d'enfance, j'en ai trouvée une nouvelle grace à une mission interimaire, je ne suis donc pas vraiment seule. J'ai un toit, je peux manger et je suis libre ...


Mais libre de faire quoi, surtout pourquoi
Au travail, il y aura toujours quequ'un qui vous vaudra du mal. Travailler pour l'argent ou pour le plaisirs. Les deux. Pour faire quoi. Se sentir utile.
Être utile, être quelqu'un.
Pour savoir se trouver à côté
Trouver l'amour, une passion, un but ...


Pourquoi faire ?¿
Les êtres humains peuvent être si bons mais aussi si mauvais.
Nous sommes tellement nombreux et bêtes qu'au lieu de s'entraider on se détruit.
Je vais bien. Encore une fois je suis entourée, je marche, j'ai un toit et a manger. Je n'ai pas à me plaindre mais je ne comprends l'intérêt de vivre.

Je saurai retourner travailler, passer au dessus des gens mauvais, ne plus voire cette haine et faire semblant de ne pas avpir mal. Sourire, debout, avancer. Parfois meme je pense que ça me fera du bien.
Je n'en ai plus envi. Je ne vois pas le but alors j'évite de voire du monde. Je fais semblant. Si je dis que cela ne va pas, mon entourage va me répondre qu'il faut que j'avance. C'est gentil, mais quand on est profondément seule, ça ne résonne absolument pas :),


Je n'ai pas envi de mourir. Oui il m'est arrivé de penser au suicide, mais non je ne passerai pas à l'acte. Je sais que je suis aimée, mon entourage souffrirai trop.
C'est ce que je me disai jusque là. Aujourd'hui je reste pour mon chat (maltraitée dans son passé, sur la route avec moi depuis 7ans ;) Elle n'a rien demandé). Oui, c'est tordu, je n'ai pas envi de dire triste mais tenir pour un chat. Oïe :),


Bref. Ce roman pour, me soulager peut être (il parrait qu'écrire nous vide un peu; heum, et taper sur des touches. D'accord c'est nul) mais aussi pour une question.
Personne ne pourra me dire: le but de la vie c'est de se trouver pour mourir en paix, où peut être que si, mais ça ne me motive pas trop :),

Si vous avez réussi à comprendre quelque chose :), ...

Profondément, quelqu'un veut-il/elle bien me partager sa "raison", son "envie"
Ce ne sont pas les bons mots

Comment faites-vous pour vivre pleinement, tout en étant conscient de la magie mais aussi de l'horreur de la vie ?

Je veux retrouver l'envie d'avoir la force de ma battre au lieu de passer mon temps à me détruire et à commencer à aimer ça


Pas de stylo